La Pâtisserie des Rêves, salon de thé

Samedi dernier, la capitale parisienne s’est réveillée dans la grisaille.

Comment réagir ?

Ne pas se poser en victime ?

Où aller, et, que faire pour s’isoler de cette mauvaise influence céleste ?

Où trouver calme, lumière, beau, bon et réconfort ? Où trouver : respiration, clarté, transparence ?

Quel lieu pourrait bien proposer à ses clients, gourmandise, plaisir des sens, bien être, sérénité ?

Songez donc…. et si nous allions tous ensembles à la : « La pâtisserie des rêves » en ce début de week-end d’avril ?

Mais j’y pense : avec qui m’y rendre ? Une personne sensible, curieuse, qui ne connait pas ce lieu, susceptible de s’y extasier autant que moi.

Je l’aie !!!.

Nous rentrons dans l’enceinte de la Pâtisserie de la rue de Longchamp, la seconde ouverte par Philippe Conticini et son équipe pour pénétrer dans le petit salon de thé, placé dans l’enfilade de la boutique.

Il est midi, les estomacs crient famine.

Après une visite de la pâtisserie digne de celles des plus grandes expositions, nous pénétrons dans le salon de thé.

Une jolie pièce blanche immaculée, avec une petite terrasse donnant sur cour.

De grandes fenêtres permettent de laisser passer la lumière. Nous sommes coupé du temps, de la grisaille et de leurs effets

Mais qui vois-je en face de moi en train de boire un thé ??????

Monsieur Conticini himself !!!!! avec la directrice de l’établissement.

L’occasion est trop belle. Il est le pâtissier dont le travail m’enthousiasme le plus. Il est celui qui sait magnifier nos desserts les plus emblématiques tout en gardant leur ADN. Nous échangeons quelques mots. Une très jolie rencontre presque professionnelle… enfin me concernant, nous le saurons en juillet.

Passons à la dégustation !!!

Nous sommes deux !!! Nous prendrons deux thé d’avril chauds et ……………………………..quatre gâteaux !! Logique non ?

Le thé est incroyable : somptueux (cf photo). Servi dans des théières transparentes de jolie facture, il est fort en bouche sans être arpre et déroutant au nez !!!

Commençons la dégustation par la « viennoiserie » :

Le Kouign Aman ne brille pas, suinte ni le beurre ni le sucre… A la coupe, il dévoile une pâte feuilletée incroyablement aérée au goût radicalement breton. Une merveilleuse ré interprétation qui garde les points forts de ce monument français.

A l’oeil, la tarte douce à l’orange semble d’une incroyable simplicité. Elle est lumineuse. Le goût est authentique, en aucun cas acide et pourtant le fruit est bien là. Ne vous y fiez pas, ce dessert est surprenant. Aussitôt vu, aussitôt dégusté et toujours en toute légèreté.