Restauration, le consommateur prend le pouvoir
Avec la crise qui dure et la hausse des prix, le consommateur arbitre de plus en plus ses visites au restaurant.
La mode n’est plus aux concepts fashion ni à la restauration purement sensorielle ou chimique. Les français retournent vers le traditionnel, simple, de qualité, à prix raisonnables.
La diversité, la qualité des produits, la générosité des plats, le service et l’accueil sont devenus déterminants à une époque où chacun a besoin de trouver réconfort et convivialité.
Le client, de plus en plus averti sur les incidences de l’alimentation sur sa santé, cherche à mieux consommer. Il traque les bonnes adresses, les petits restos conviviaux, les gastros à prix malins.
Pour satisfaire cette demande les outils proposés ont explosé notamment grâce à internet. Sites de réductions, avis de consommateurs, réseaux sociaux, voient exploser leur audience.
L’avis des consommateurs pèse de plus en plus sur le choix de fréquenter ou pas un établissement. Bien entendu, cette énorme prise de poids des avis de particuliers n’est pas sans incidences. Elle demande plus d’esprit critique, d’expérimentations personnelles car malheureusement de plus en plus de « faux » avis et commentaires télécommandés existent sur les sites (cf émission Capital M6 sur le site lafourchette datée d’aujourd’hui).
Depuis un peu plus de deux ans, on observe une forte croissance de la demande pour les restaurants capables de s’approvisionner auprès de filières plus courtes. Bio, de région, de terroir les tables locales sont de retour, une sorte de sécurité dans l’esprit de tout à chacun.
Forts de ce constat des grands de la gastronomie ne s’y trompent pas. Ils lancent, un à un, des concepts de restauration rapides, accessibles, à moindre coût (Boco, Adam’s…. à Paris). Les étoilés élaborent désormais des recettes pour vous et moi.
Traditionnels ou étoilés, les professionnels, vous l’aurez compris, portent une attention toujours plus importante à nos envies. Dans les restaurants, comme à la maison, les cuisines se sont ouvertes. Pro/Am, les deux catégories se rapprochent tant et si bien que sont arrivés en 2011 des établissement participatifs.