Aux Etats Unis, des demi portions dans les restaurants
Une nouvelle étude américaine, publiée dans Health Affairs, indique que si le choix leur est offert et expliqué, les consommateurs américains préfèreraient commander des demi-portions au restaurant plutôt que de consommer d’immenses assiettes.
Le nouveau continent a t-il pris conscience de son surpoids ? Va t-il utiliser les résultats de cette étude à bon escient ?
La réponse semble être positive.
Etrange lorsque l’on pense que les restaurants ne sont pas les lieux les plus appropriés pour manger équilibré. Pas tant que ça lorsque l’on regarde le mode de vie des américains qui se nourrissent beaucoup en dehors du domicile.
D’après les scientifiques, toutes les astuces sont bonnes pour faire baisser le nombre de calories dans les assiettes. L’enquête montre qu’il faut user de subtilité avec le consommateur, jouer sur l’aspect plus psychologique des choses à une époque ou l’annonce seule du nombre de lipides et glucides ne suffit plus à dissuader client de trop manger.
« Les gens sont prêts à réduire leurs portions, mais il faut le leur proposer », a déclaré sur la radio NPR le principale auteur de l’étude, Janet Schwartz, psychologue et professeur, assistante en marketing à l’Université de Tulane aux Etats-Unis. « Ils ne le feront pas par eux-mêmes« .
Il faudra également renoncer aux fameux doggy bags que l’on consomme en rentrant chez soi après un merveilleux passage au micro-ondes.
Le format et la couleur des assiettes peuvent aussi avoir une influence.
Et oui car à petite assiette, petite quantité. Visuellement le consommateur voit son assiette vide et a donc l’impression d’avoir assouvi sa faim, il ira moins se resservir.
La couleur ? Une assiette blanche met en valeur les produits mais donne également une impression de vide au contraire de ses copines colorées.
Enfin, les chercheurs américains recommandent, avec des assiettes blanches, de mettre une nappe de la même couleur ou, de minimiser les contrastes forts de couleurs.
Une démarche logique et plutôt bonne, si bien entendu, elle s’accompagne d’une baisse des prix adéquate pour que le client qui y gagne sur toute « la ligne ».
En France, nous n’en sommes pas là encore mais c’est à réfléchir.