Le panais, un temps oublié, revient depuis peu dans notre alimentation. Il vient du bassin méditerranéen et des régions plus à l’est. L’empereur Tibère, rien que lui, l’adorait. Considéré comme un basic au Moyen Age par le peuple, la noblesse le dédaignait. Les légumes étaient réputés mauvais pour la santé – la noblesse à parfois de ces préjugés….

Proche de la carotte, avec laquelle il a très longtemps été assimilé, et non pas accouplé, il est plus sucré qu’elle et contient minéraux, vitamines, fibres et antioxydants (l’apigénine, polyacétylènes dont le falcarinol).

Les meilleurs sont de grosseur moyenne et se conservent au réfrigérateur jusqu’à 3 semaines dans un sac de plastique perforé ou ouvert

ingrédients

• 500g de panais pour 3 personnes
• 2 belles pommes de terre vitelottes
• 2 feuilles de lauriers
• huile de tournesol 1l
• fleur de sel, poivre

recette

 

– mettre l’huile à chauffer pour préparer le bain y plonger les feuilles de laurier

– peler et détailler panais et pommes de terre en lamelles de la taille de frites (pas trop fines)

– une fois l’huile chaude plonger les panais coupés jusqu’à dorure

– à la sortie de bain, vider sur papier absorbant

– saupoudrer de fleur de sel et de poivre du moulin –  faire la même choses avec les vitelottes

– les gouter avant de les sortir, on ne voit pas la dorure compte tenu de leur couleur – à la sortie de bain, mélanger avec les frites de panais.

Hop c’est prêt !! 

Vous pouvez aussi manger le panais

• cru : râpé, comme les carottes.
• cuit : comme des pommes de terre sautées brièvement. Rôti au four, en purée (à tenter avec des poires cuites et un peu de crème pour lier), soupe, comme épice pour parfumer le bouillon du couscous, en galettes
• cuit et refroidit : glacé, dans du beurre et du miel avec du gingembre râpé. Ajoutez du bouillon de poulet et faites réduire.