Restaurant, la Madeleine en pince pour le Crabe Royal (fermé)

En quelques mois, le Crabe Royal, sans pinces certes, j’en vois déjà certains rire orange à la vue de mon titre, pouvant atteindre jusqu’à 2m5 d’envergure et peser jusqu’à une dizaine de kilos, est devenu, la coqueluche des foodies et amateurs de crustacés.

Après la Maison de la Truffe et Caviar Kaspia, le groupe éponyme choisit le prince du Kamtchatka comme nouvelle icône du luxe gastronomique.

Introduite dans les années 60 dans la mer de Barents par la Russie pour soutenir l’économie locale, la royale bestiole à la chair rare et onéreuse demeure relativement peu connue chez nous. Sa pêche, par plus de 100 mètres de fond, et ses quotas de pêche, volontairement limités, par les exploitants eux-mêmes en sont les principales raison.

Ebouillanté à même le bateau puis congelé pour arriver jusqu’aux fourneaux du chef Vincent Pelletier, l’animal se décline sur une carte créative et dans l’air du temps.

En tapas sous forme de rillettes (12€), de taramas (12€), en ceviche façon « Lait de Tigre » (Yuzu, Citron Vert, Orange & Coriandre) 24€, chaud, en roll avec sauce au choix (17€), dans sa carapace, sous forme de patte chaude (26€) déclinée au naturel, gratinée ou caramélisée, la carte est fournie et nourrit l’envie.

Les recettes sont bien senties, créatives, métissées et divertissantes. Côté sucré, exit les desserts confiés jusqu’à ce jour à la talentueuse Rachel’s Cake mais peu cohérents avec le concept. Le chef et son équipe cuisinent désormais tout.