Top tendance, les dernières folies pâtissières
C’est un fait, avec les années, la pâtisserie est devenue un « phénomène trendy« , un must pour les citadins en quête de réconfort et d’un peu de fun sur fond de crise durable. Mais la pâtisserie et le sucré sont bien plus que cela et les passionnés de toujours le savent bien. Depuis le XVIII ème, le siècle des desserts, les mets sucrés accompagnent tous les moments importants de la vie : anniversaire, mariage, passage à la nouvelle année, Saint-Valentin, et autres fêtes… .En quelques années, le nombre de foodies sucrés a cru comme le nombre d’abonnés aux réseaux sociaux. Ces aficionados passionnés de desserts en tous genres se damneraient pour être parmi les premiers à fréquenter la dernière pâtisserie d’un chef pâtissier en vogue ou pouvoir mettre sur Instagram la photo du petit dernier de Christophe Michalak ou de Cyril Lignac.
voici quelques tendances venues de loin, ou pas, histoire de nourrir l’appétit insatiable des frenchy foodies
La tarte aux pétales… de pomme
Les médias et internet nous en parlent depuis plusieurs semaines, Cédric Grolet, chef pâtissier de l’Hotel Le Meurice serait à l’origine de cet engouement, or, ce n’est un secret pour personne, si grand soient le talent du Chef et sa maîtrise des codes de la communication pour susciter le buzz, la véritable origine d’une création se cache souvent ailleurs. Les chefs se jouant de lamelles de pommes pour styliser des fleurs n’est pas une nouveauté. La tarte « bouquet de rose » d’Alain Passard ou encore l’entremets de Vénus de Pierre Hermé lancé en novembre 2014…peuvent en attester.
Une photo publiée par HaoKouFu 好口福 – Cathy Ho (@haokoufu) le
#sweet #pierre #herme #venus #pastry #??? #??? #? #rose #apple #quince #mascarpone #desert
Une photo publiée par 小?? (@idodarkehunt) le
les hybrides
Plus qu’une tendance il s’agit plus d’un courant daté de 2013 – et oui on ne rajeunit pas. Tout droit venu des Etats-Unis, terre du mélange des gens et des genres, l’hybride fut porté à la postérité par un certain … Dominique Ansel, un petit frenchy parti conquérir New York ;-). Un phénomène qui semble se poursuivre.
En ce début d’année le nouvel ovni dont les médias se sont emparés n’est autre que le Macaronut – je vous passerai l’affront de vous décomposer le nom, dont je vous parlais sur Facebook il y a quelques semaines de cela. Le dessert est composé d’une coque de macaron, d’une ganache et enfin en base un petit donut made by un autre frenchy expatrié François Paillard pour le Macaron Day– On en mangerait…ou peut être pas …ou peut être juste par curiosité ;-).
Une photo publiée par Whitney Tressel (@whitneytravels) le
le naked cake
Comme son nom l’indique, le principe est de ne plus rien cacher, de mettre son gâteau à nu, mais attention car esthétisme et créativité ne sont en rien bannis. Si vous voulez être reconnu dans la discipline, même sans artifices, il faut faire beau, alors sachez manier la spatule, bosser la texture de vos crèmes, maîtriser vos cuissons ou encore utiliser votre logiciel de retouche photo. Bon à la fois, ce n’est pas sorcier puisque visiblement cela ne s’applique qu’aux Layer cakes. Une tendance encore une fois inspirée par de l’existant. Depuis longtemps la majorité des entremets se présentent ainsi dans leur plus simple appareil.
Une photo publiée par Djalmma Reinalldo / 45 Bakery (@djalmmareinalldo) le
le gateau à la poele
Après le mug cake, le gâteau à la poêle ! Et oui on fait comme on peut quand on a, soit pas la place, soit pas le matériel. Stéphanie de Thurckheim et Elise Delprat-Alvares, dans leurs livres respectifs, modernisent le gâteau et proposent toute une palette de recettes à confectionner chez soi. Plus besoin de four et le nombre de possibilités est quasiment infini, fruitées, chocolatées et bien entendu même salées.
outre Atlantique on nous parle également
du retour de l’alcool dans les desserts
des bonbons et autres pâtes à tartiner made in agro-alimentaires dans nos desserts
En 2016, la tendance est au plus sain mais aussi et paradoxalement au plus gras et au plus sucré. Certains appelleront ça des desserts régressifs, tout dépend de l’âge que l’on a. Pour ma part je ne suis pas contre le Nutella de temps en temps mais tous ces gâteaux à base de trucs sans véritable goût et pleins de choses non identifiées j’appelle ça du marketing.
de desserts plus sains
A Paris la tendance est confirmée. Plusieurs artisans ont ouvert leurs portes et se positionnent sur le sans gluten mais aussi le végan, le sans cholestérol, le sans allergènes… Même les chefs pâtissiers de palace parisien s’y mettent et le goût semble être au centre des préocupations, réjouissons-nous.
de desserts plus petits
Moins mais mieux, c’est ce qu’on nous promet. Cependant attention à vouloir faire trop petit, on ne peut plus tout faire.
de Kouign-Amann
Nos amis américains tablent sur le débarquement du phénomène pâtissier breton sur leur sol.
les éclairs
bon ça merci on savait déjà, je dirais même que ca vient de chez nous 🙂
sources : rtbf.be – forbes.com – restaurantbusiness. com